Cheesecake au chocolat et ses poires de saison
Continuant
sur ma lancée de l'autre jour, je vous amène aujourd'hui un petit
cheesecake au chocolat et ses poires des saison, en effet il n'y a que
les poires et les pommes qui sont de saison en hiver en Angleterre....
C'est mon chéri qui a choisi la recette page 70 dans le merveilleux
livre Pur Chocolat. Ce livre contient une centaine de recettes tout chocolat réunies par Martine Nouet et photographiées par Daniel Czap.
Le mariage poire-chocolat est un grand classique mais la simplicité des poires coupées en quartier et servies avec ce cheesecake frais et crémeux lui rend toute sa valeur. Le secret du crèmeux du cheesecake est d'utiliser du Philadelphia nature et non allègé s'il vous plaît!
Je me suis munie de mon appareil photo sur le chemin du boulot ce matin, profitant du beau soleil de janvier. Ne sachant pas combien de temps on restera à Swindon, je profite de belles journées comme celle-ci pour immortaliser les petites particularités de la ville comme ce mur décoratif, reste d'un ancien atelier ferroviaire, soutenu par de grosses poutrelles en acier. En effet Swindon est une ville basée sur la construction de la ligne Londres-Cardiff par le célèbre Brunel. Aujourd'hui la ville regorge d'emplois et les nouveaux lotissements sortent de terre plus vite que des mauvaises herbes.
Ca va faire bientôt un an qu'on vit à
Swindon, presque un an et demi que je travaille dans ma boîte et trois
bons mois que j'ai un nouveau chef, et ce dernier détail ne me rempli
pas de joie. J'ai feuilleté bons nombres de "quand quitter son emploi",
"comment écrire une lettre de démission", et "que faire quand on déteste
son job", etc. Après mûre réflexion et nombreuses conversations, j'ai
décidé que ça ne valait pas la peine de moisir en Angleterre, loin de
la famille et des amis, si ce n'est pas pour être comblée dans ma vie
professionelle. J'ai postulé pour quelques jobs, et j'ai à présent
quelques interviews, ce qui me prouve que je ne suis pas bloquée, que
j'ai pleins de possibilités ailleurs: au Danemark, en Belgique, au
Pérou. J'ai parlé à mon ancien chef de mon envie de démissionner et
bien que déçu de me voir partir, il m'a encouragé à faire ce qui me
rendait le plus heureuse. Il m'a aussi conseillé de réfléchir à mes
motivations: ne serais-je pas en train de me débiner face à une petite
difficulté passagère? Ne serait-ce pas plus enrichissant de la
surmonter, de rabibocher les relations avec mon nouveau chef et de
rehausser ma "joie de travailler" avant de tout plaquer pour des
nouveaux horizons?
Et bien maintenant que j'ai parlé de mes
projets de départ et déménagement à mon chéri, maintenant que j'ai
plein d'interviews et que je me dit que on pourrait quitter le pays
dans un mois ou deux, j'ai commencé à profiter de l'instant présent.
J'organise des dîners avec des collègues qui ne seront peut-être plus
des collègues longtemps, je dis leurs quatre vérités à mon supérieur et
aux chefs de projets qui en demandent trop. Et ça, ça améliore
vachement les relations de travail! Il ne me reste qu'à vivre
paisiblement, au jour le jour, en attendant de voir ce que donnent ces
entretiens d'embauche...